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ARMAN

« Je me spécialise beaucoup dans... tout, » a déclaré l'artiste franco-américain Arman lors d'une interview en 1968. « Je n'ai jamais été — comment dites-vous ? Un dilettante. » Considéré comme l'un des créateurs les plus prolifiques et inventifs de la fin du 20e siècle, l'œuvre artistique d'Arman s'étend des dessins et estampes aux sculptures publiques monumentales jusqu'à ses célèbres « accumulations » d'objets trouvés. Influencé fortement par le Dada, et à son tour, une forte influence sur le Pop Art, son travail est présent dans les collections d'institutions telles que le Metropolitan Museum of Art à New York, la Tate Gallery à Londres, et le Centre Pompidou à Paris. Né en 1928 dans le sud de la France, Arman s'est familiarisé dès son enfance avec les objets de la boutique d'antiquités de son père. Il a commencé à peindre à l'âge de 10 ans. À 19 ans, il rencontre Yves Klein. Après ses études aux Arts Décoratifs de Nice et à l'École du Louvre à Paris, il part enseigner à Madrid. De retour en France en 1951, sous l'influence de Serge Poliakoff et Nicolas de Staël, il décide de signer avec son prénom : Armand, qui, suite à une erreur d'impression sur sa carte d'invitation, devient ARMAN. En 1961, il a sa première exposition à New York, utilisant de nouveaux matériaux comme le polyester et le plexiglas. Tout en continuant à produire des œuvres et des expositions, il s'engage dans le mouvement des années 60. Il vit aux États-Unis et vient fréquemment en Europe pour exposer. Réussissant dans cette « accumulation d'objets », il commence en 1962 avec la « combustion. » Avec son succès grandissant dans les années 80 et 90, l'étendue de ses œuvres et de ses techniques s'élargit. Plusieurs œuvres monumentales lui sont également commandées pour l'Élysée, la Gare Saint Lazare à Paris, le Lincoln Center à New York, Dallas, Beyrouth… L'artiste meurt à New York à l'âge de 76 ans. Aujourd'hui, ses œuvres sont présentes dans les plus grandes collections et musées du monde.

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Far far away, behind the word mountains, far from the countries Vokalia and Consonantia there live the blind texts.